La semaine du goût
En petite section :
La semaine du goût est un support d’apprentissage dans les classes de maternelles. Durant ces quelques jours, les enfants ont dans un premier temps écouté 4 albums lus par l’enseignant :
- Bon appétit Monsieur Lapin !
- Quel radis dis donc !
- La soupe aux frites
- La soupe au potiron
Un travail de compréhension autour du vocabulaire et des illustrations a, par la suite, été fait en collectif.
Puis, les élèves ont goûté quatre aliments différents dans le but de découvrir, nommer et distinguer les différentes saveurs :
- du chocolat noir pour l’amertume
- du chocolat au lait pour le côté sucré
- du jus de citron pour l’acidité
- des galettes de riz pour le côté salé
Tout au long de l’année des ateliers de cuisine seront prévus afin de réinvestir les notions étudiées. Ces temps de dégustation ont donc pour enjeu de développer les aptitudes sensorielles des jeunes enfants.
En Moyenne Section, la compote de pommes :
Après avoir découpé les pommes en cubes, nous avons cuit des pommes avec un peu de sucre vanillé et nous avons dégusté de la compote.
En grande section, le Goût à l’aveugle :
Il fallait deviner plusieurs éléments pour apprendre à déguster nos aliments :
- d’abord les différentes saveurs (sucré, salé, amer, acide) ;
- ensuite la texture (dur, mou, croquant, humide, râpeux, piquant, fibreux, collant, gras, sec, gluant etc...) ;
- puis le nom des aliments sans les voir.
Nous avons appris que les goûts et les préférences de chacun ne se discutaient pas.
Chaque enfant, au travers des papilles gustatives, ressent ce qu’il aime ou non à sa façon. Nous avons également appris que différentes zones de notre langue appliquaient une fonction particulière.
Ça s’appelle la perception gustative.
Ce jeu était vraiment amusant et nous avons adoré nous confronter à nos sensations de l’intérieur, les exprimer avec des mots de plus en plus précis.
Nous avons terminé la semaine par la lecture du livre de « La grosse faim de P’tit Bonhomme » de Pierre Delye.
Nous connaissons à présent les étapes passant des épis de blé du champ du paysan, en passant par le moulin pour moudre le blé par le meunier afin de devenir de la farine que le boulanger prendra comme ingrédient pour faire du pain.
Ça tombe bien ! L’espace d’un week-end en famille, les enfants ont fait leur propre pain. Et en revenant en classe, on a remarqué que chaque pain avait une forme, une texture, un goût différent en les comparant.
Pour terminer en beauté, nous avons partagé notre très bon PAIN (que l’on sait même reconnaître et écrire maintenant).
