Model UN
Cette année, 30 élèves de première ont participé à MODEL UN Paris.
Nous souhaitons féliciter l’ensemble de nos élèves participants, notamment Olympe et Charlotte, qui ont reçu le prix du "Best Position Paper" dans leur commission.
Trois délégations de Notre-Dame de Sion se sont distinguées en recevant des "honourable mentions" pour leurs interventions au sein du comité UNESCO : Ayla-Maria et Emilie (Qatar), Céleste et Hippolyte (Algérie), ainsi que Georgia et Karim (Fédération de Russie). Ces distinctions font partie des six prix attribués dans cette commission, qui comptait plus de 80 délégations participantes.
Voici le témoignage de quelques-uns de nos élèves :
Racontez-moi comment cela s’est déroulé ?
Valentina : « Le projet a commencé par des sessions en visio : des cours de 1h30 où nous étions informés sur le déroulement de la conférence, comment rédiger le « position paper » (qui consiste à exposer la position de notre pays sur le sujet)…
Ce document sert de référence pour tous les discours. »
Karim : « Le « position paper » est transmis au jury, mais ce dernier ne l’utilise pas directement. Il est surtout destiné à nous, élève pour qu’on puisse bien comprendre la position de son pays, ses pensées et ses projets. »
Valentina : « On a également appris à mener des recherches constructives et à trouver des sources fiables. »
Karim : « Le premier jour, la conférence a eu lieu à l’UNESCO, avec une cérémonie d’ouverture où des invités prestigieux étaient présents, comme par exemple le PDG du journal L’Équipe. Les élèves gagnants de l’année dernière ont également prononcé un discours. »
Qu’est-ce qui vous a marqué ?
Karim : « Le côté international. Par exemple, dans mon comité, l’UNESCO, il y avait des participants venant du monde entier : Italiens, Saoudiens, Ouzbeks, Espagnols, Croates, Albanais… J’ai eu l’occasion de faire des rencontres et je suis resté en contact avec certains élèves participants. Ils étaient très ouverts et accueillants. »
Quel pays représentiez-vous ?
Georgia et Karim « La Russie. »
Valentina : « Le Vietnam. »
Georgia : « C’était bien d’être en binôme. Nous pouvions nous compléter et nous soutenir mutuellement, ce qui rendait l’expérience plus facile. »
Avez-vous réussi à créer des alliances ?
Karim : « Nous avons formé notre coalition avec la Chine, l’Iran, l’Afghanistan, la Corée du Nord… »
Valentina : « Nous avons également constitué notre propre coalition avec des pays émergents. »
Karim : « Les coalitions n’étaient pas forcément en conflit, c’était plutôt des blocs avec des sujets différents. Concernant notre comité, le sujet de la conférence était l’IA dans l’éducation, et sur ce thème, tout le monde s’entendait globalement, il n’y avait pas de pays contre. »
Georgia : « Lors de la simulation, nous étions à l’hôtel Marriott, dans une grande salle où se déroulait le « roll call » : l’appel des pays se faisait par ordre alphabétique, pour indiquer que notre pays était bien présent on se levait en prononçant une certaine formule. Ensuite, nous pouvions librement lever notre plaque pour nous rendre au podium et expliquer le rôle de notre pays. »
Un moment marquant ?
Karim : « Le fait que le Brésil ne veuille pas travailler avec nous, la Russie, alors que ça aurait pu être une bonne alliance. Ils ont voulu créer leur propre alliance. »
Georgia : « C’était dommage car, c’était toujours les mêmes pays qui prenaient la parole comme le Koweït, le Pakistan et le Mexique… alors qu’on était quand même un grand pays et que nous levions la pancarte tout le temps. Tout était en anglais, si on n’est pas à l’aise en anglais, c’est compliqué, il ne vaut mieux pas avoir un binôme où les deux ne sont pas à l’aise. »
Valentina : « Avant, on était dans une autre coalition où nous étions sponsor. Notre but principal était d’être sponsor car cela veut dire que nous pouvions écrire la résolution. On joue vraiment un rôle car si on n'est que signataire, le rôle est moins important. »
Un mot de la fin
Karim : « On arrive et on découvre comment apprendre à échanger avec les autres. Si jamais il fallait retirer des personnes de la coalition, on prenait la responsabilité d’aller les voir et de leur expliquer les raisons. Cette expérience nous a permis d’apprendre à parler avec les autres, ce qu’il faut dire ou ne pas dire. On a appris des nouveaux codes, il y a des formules pour tout dire. »
Georgia : « Je sais que je ne souhaite pas travailler dans la diplomatie, mais en termes d’expérience, c’était vraiment enrichissant. »
Karim : « C’était une expérience super intéressante. J’ai conseillé à tous mes amis de s’y inscrire, même si leur lycée ne le propose pas, c’est une des meilleures expériences que j’ai faite de ma vie ! »
Valentina : « C’est une superbe expérience à faire, originale et à proposer aux élèves. »