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Rencontre avec le poète Philippe Mathy

Les élèves de 5eme2 et de 5eme3 ont eu la chance d'assister à la rencontre du poète.

Philippe Mathy est un poète belge d'expression française né le 17 juillet 1956 à Manono au Congo belge (actuelle République démocratique du Congo). Depuis ses débuts poétiques en 1978, il a publié une trentaine de recueils. Il a obtenu de nombreuses récompenses, dont le prix littéraire du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour Sous la robe des saisons, et le prix Mallarmé pour Veilleur d’instants.

Ses impressions sur la rencontre avec les élèves de cinquième:

"J’ai été très heureux de la rencontre, qui était très riche, avant tout parce qu’elle avait été bien préparée en amont par Madame Siri. J’ai été frappé par la qualité d’écoute des élèves. Et certains m’ont lu les poèmes qu’ils avaient écrits en classe : ils ont déjà une jolie plume !"

Les élèves ont eu en effet le plaisir de poser leurs questions et de lire leurs poèmes.

 


Retour sur un extrait de cette interview :


Quand avez-vous commencé à écrire ?
Vers 14/15 ans, j'ai commencé à écrire. Mais le plus important, ce n'est pas de commencer, c'est de continuer ! La question serait donc plutôt : pourquoi avez-vous continué à écrire ? C'est  grâce aux autres : j'ai eu la chance d'être encouragé par mon oncle, passionné de littérature, puis par le poète Norge. Je n'oublie pas ce qu'on m'a donné. Maintenant, quand je le peux, j'essaie de donner aussi.

Pourquoi écrire ?
Dans mon bureau, je place des phrases d'écrivains. Il y a une phrase d'Henri Thomas que j'aime beaucoup : "Il faut écrire pour désensabler sa vie". Si on veut que l'eau s'écoule rapidement, il faut retirer du sable. La poésie m'aide à vivre, à trouver mon équilibre, peut-être comme une promenade à la campagne, mais dire précisément pourquoi on écrit, c'est difficile...

Dans quel lieu êtes-vous le mieux pour écrire ? Et comment écrivez-vous ?
Chaque poète a ses petites manies, je n'ai jamais de carnets sur moi quand je voyage. J'écris toujours à mon bureau, généralement le soir, au calme. J’écris à la main ; ensuite je tape la version obtenue sur l’ordinateur en changeant à nouveau quelques mots. Je laisse ensuite le texte « refroidir » et je le reprends plus tard, en coupant tous les mots et les vers inutiles : c’est ce qui va donner la densité au poème.

Lequel de vos livres a eu le plus de succès ?
Qu’est-ce que le succès ? C’est une notion relative. Mon plus beau succès, c’est un jour où un lecteur est venu me remercier en me racontant qu’il avait offert mon recueil Le Temps qui bat à sa fille, qui ne lui parlait plus depuis deux ans. J’avais voulu écrire, dans cet ouvrage, des poèmes qui redonnaient espoir dans les situations difficiles. Le père et la fille se sont parlé à nouveau, à l’occasion de cette lecture, et j’en ai été très ému.

Les élèves étaient ravis de ce moment privilégié. En vrac, quelques-unes de leurs réactions :

"C'est toujours intéressant de rencontrer quelqu'un qui écrit." Milla
"C'était très intéressant, j'ai bien aimé quand il a lu ses poèmes." Charlotte
"On a fait beaucoup de choses, c'était très enrichissant." Hippolyte
"C'était très enrichissant avec un poète très talentueux qui est très calme." Raphaël
"C'était très touchant de l'entendre, il explique vraiment ce qu'il a vécu et on le voit dans ses poèmes." Nathan
"On sentait bien ce qu'il voulait nous faire ressentir, c'était agréable de l'entendre." Camille
"C'est bien de rencontrer un poète, c'est pas tous les jours qu'on va en rencontrer un. On sait ce qu'il ressent sur ses poèmes." Augustin

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