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Rencontre avec l'écrivain Gilles Ortlieb

Aujourd’hui a eu lieu la rencontre entre Gilles Ortlieb et nos élèves de cinquième, Gilles Ortlieb est un écrivain, poète, grand voyageur et grand traducteur du grec, en particulier du Prix Nobel Georges Séféris.

Ce temps de partage avec les deux classes de cinquième de Madame Siri s’inscrit dans la séquence sur le voyage.
Retour sur une rencontre intimiste.
 

 

Les élèves ont eu la joie de poser leurs questions directement à Gilles Ortlieb.

En voici un extrait :


Quel a été votre plus beau voyage et pourquoi ?
Si, par le plus beau, on entend au sens « carte postale », il y a eu des voyages qui m’ont beaucoup plu dans des pays lointains comme au Mozambique.
Pour que ce soit beau, il ne faut pas que cela soit touristique.
On peut également faire des voyages dans des pays qui ne sont pas forcément beaux mais qui vous touchent.
Trouver une forme de beauté qui a priori a l’air un peu triste dans des lieux où personne ne part en vacances.
Il y a des voyages très beaux qui ne vous apprennent pas beaucoup et des voyages moins beaux qui vous enseignent beaucoup, c’est l’équilibre à trouver entre les deux.


Comment avez-vous écrit les scènes de vie de Carnets de Ronde ? Est-ce que cela relève d’observations immédiates que vous notez dans un carnet ? Ou bien retenez-vous la scène de mémoire et l’écrivez-vous plus tard ?
C’est tout à fait le processus, j’ai toujours un carnet avec moi, que ce soit dans le train, dans la rue, au bureau… Quand quelque chose me frappe, je le note en vitesse. Je garde le carnet, il se remplit, puis je mets de l’ordre, je vais reprendre les notes une à une et, je les retravaille de façon stylistique pour avoir une cohérence d’une note à l’autre, que tout ça ait l’air de se dérouler de manière à peu près naturelle. Après, il y a deux orientations possibles à partir de notes en vrac : on peut soit concentrer, faire évaporer (procédé d’évaporation) ce qui est superflu et cela peut éventuellement donner un poème. Soit recourir au procédé par dilatation, qui consiste au contraire à rajouter quelque chose pour que cela fasse un ensemble continu en prose avec un début, un milieu et une fin.
Un moment d’échanges où les élèves ont pu mener leurs propres interviews auprès de l’auteur.


Ils étaient ravis de ce moment privilégié. En vrac, quelques-unes de leurs réactions :


« C’était très intéressant, vu qu’on a beaucoup étudié le texte et que maintenant on voit l’auteur en face à face, c’était trop bien. » Charlotte
« Très touchant et instructif. » Thomas
« C’était intéressant d’écouter une personne extérieure qui a un mode de vie que l’on ne connaît pas. » Pierre
« Agréable, de discuter avec quelqu’un qui a beaucoup voyagé. » Timothée
« Il a voulu nous expliquer ce qu’était être auteur et nous faire aimer son métier. » Ambroise
« Il était super gentil, il nous parlait d’égal à égal. Il nous disait des choses personnelles. Il était franc. » Alice
« C’était émouvant, il était passionné.» Ombeline
« C’était intéressant de voir ce qu’il a voulu transmettre par ses écrits. » Lili

 

 

Nous avons également recueilli les impressions de l'auteur Gilles Ortlieb : "Ils sont très ouverts et profondément gentils. Je suis agréablement surpris de la qualité des questions. L'échange était franc et spontané."

"La capacité d'étonnement: la plus précieuse peut-être (pour peu que l'esprit et la main suivent). La plus menacée aussi." Gilles Ortlieb extrait de "Carnets de ronde", ed. Le bruit du temps.

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