Nous sommes très fiers des excellents résultats de nos élèves.
153 élèves présents aux épreuves de juin :

100% des élèves sont admis 🎉
39% mention très bien dont 15% avec félicitations du jury
41% mention bien
16% mention assez bien
0,4% admis sans mention

Bravo à tous !

Nous avons eu le plaisir d’accueillir Madame Francesca Woodward, directrice de l’Institut Cambridge, qui a remis les diplômes aux élèves ayant obtenu leurs certifications. 
Nous sommes ravis d’annoncer un taux de réussite de 100 % pour toutes les certifications A1, A2, B1 et B2 !

Ces certifications témoignent des compétences hashtag#linguistiques de nos élèves, et nous sommes très fiers de leur réussite !

Cette rencontre se déroule donc sur 3 jours : une assemblée d’ouverture au Palais des Congrès de Paris où des personnalités françaises et étrangères prendront la parole ; des forums thématiques dans divers lieux de pensée au centre de Paris où seront débattues les solutions et initiatives dans les domaines de la construction de la paix et de la réponse aux grandes crises contemporaines ; une cérémonie de clôture le 24 septembre sur le parvis de Notre-Dame à l’issue de temps de prière pour la paix organisés par chaque religion.

Les élèves de seconde ont participé à la cérémonie de clôture, voici quelques extraits de témoignages :

« Des pancartes avaient été distribués avec le mot PAIX inscrit en plusieurs langues. Nous étions placés juste derrière les caméras et avions une vue complète sur la scène. Des discours ont ensuite été prononcés par des personnalités importantes venues des 4 coins du monde, représentant différentes religions, cultures et traditions. Nous avons également écouté le témoignage poignant d’une dame ayant vécu la Seconde Guerre Mondiale. Il n’y avait plus un bruit dans l’assemblée et tous écoutaient attentivement son histoire. Ce qui nous a le plus marqué, sans aucun doute, est le témoignage de la dame âgée. Ce fut émouvant et frappant de l’entendre parler de ses expériences personnelles. Nous avons réfléchi et avons réellement compris l’importance de la paix dans ce monde.
Ce que nous avons aimé, c’est d’assister à la rencontre des différents peuples pour discuter de la paix avec des idées différentes, dans le but de la maintenir. »

Margot et Rosalie, élèves en seconde

Parce qu’il peut être à la fois source d’inattention, d’impulsivité et d’hyperactivité, le TDAH peut fortement impacter la scolarité, tant dans les apprentissages que plus largement sur l’estime de soi.

De ce fait, il est tout aussi important de poser un diagnostic sur ce trouble que d’en comprendre les mécanismes, afin de pouvoir au plus vite mettre en place les adaptations et outils nécessaires.

Cette 8e matinée École inclusive, débutera par une table ronde : TDAH : accompagner la scolarité de son enfant au cours de laquelle interviendront notamment Christine Gétin, directrice de TDAH France et Nathalie Discours, psychologue spécialisée dans les neuro-atypismes. Á leurs côtés, enseignant, parent d’élève et étudiant viendront témoigner et partager leurs expériences.

La matinée sera également l’occasion de proposer aux familles des contacts et des rencontres avec des associations ou institutions pouvant les accompagner, elles et leurs enfants.

Enfin, pour la première fois cette année, l’Apel de Paris a choisi de compléter ce moment dédié aux parents par un atelier spécifiquement destiné aux enfants. C’est au travers du théâtre et de l’expression orale, que cet atelier accueillera les enfants porteurs de TDAH pour leur offrir une autre forme d’échange et d’écoute et leur permettre ainsi de mieux se connaître et de mieux apprivoiser leur trouble. Attention, le nombre de places à cet atelier est limité (40 places maximum) !

La Matinée de l’école inclusive s’adresse à tous, directement concernés ou non par le handicap : familles, chefs d’établissements, enseignants, équipes éducatives, associations. Nous espérons avoir le plaisir de vous y accueillir nombreux !

Rendez-vous le samedi 30 novembre 2024 de 9h30 à 13h30 à Notre-Dame de Sion.

Inscription obligatoire : Table Ronde Parents > ici <

                                        Atelier Prise de parole, spécial TDAH, destiné aux enfants > ici <

Pour tout renseignement : ICF Apel de Paris - icf@apel75.com

La masterclass s’est déroulée en trois temps : Émilie Aubry a d'abord présenté son métier de journaliste et son émission, "Le Dessous des Cartes". Puis, les élèves ont ensuite visionné un épisode consacré à la puissance maritime, un enjeu majeur du XXIe siècle, mettant en lumière le rôle stratégique des mers dans les relations internationales. Enfin, la séance s’est conclue par un débat interactif entre Émilie Aubry et les élèves, leur permettant de poser des questions et de discuter des enjeux abordés.

Dia et Lana nous font part de leur ressenti :

Qu’avez-vous pensez de cette rencontre ?

« Participer à cette sortie a été une expérience marquante, car Le Dessous des Cartes est une émission que l’on a l’habitude de voir à la télévision, notamment tous les week-ends. Mais cette fois-ci, nous avons eu la chance de rencontrer Émilie Aubry en personne. Cela nous a permis de découvrir son point de vue et d’échanger avec elle. Une question que je me suis souvent posée est de savoir comment elle choisit les thèmes abordés dans l’émission. J’ai appris que ses choix s’appuient sur ses voyages, ses centres d’intérêt, et ses expériences personnelles.
Elle collabore également avec des experts en cartographie pour obtenir des cartes d’une grande précision, y compris des images satellites, afin d’avoir une vue d’ensemble détaillée des pays présentés. On se rend compte que tout est minutieux et que rien est laissé au hasard. »

« Émilie Aubry nous a partagé son parcours professionnel. J’ai trouvé cet échange particulièrement captivant. Émilie Aubry est une personne vive, structurée, et très cultivée. Elle a répondu à toutes nos questions avec clarté, notamment sur des sujets d’actualité, et s’est montrée très accessible. »

Comment avez-vous préparé cette rencontre ?

« Pour préparer cette rencontre, nous avons visionné plusieurs épisodes de l’émission et préparé nos questions à l’avance. Ce format a rendu l’expérience encore plus enrichissante. Cela change des cours habituels, car on entre directement dans des problématiques concrètes et actuelles.
Cette conférence nous a donné envie de poursuivre dans le domaine de la géopolitique. Émilie Aubry s’est également montrée très proche de nous : elle a accepté de prendre des photos avec Madame Gardet, ce qui a rendu ce moment encore plus mémorable. »

Hier, notre forum des études supérieures a rassemblé élèves, anciens étudiants et intervenants pour un échange dédié à l'orientation post-bac.
Nos anciens élèves ont partagé leurs parcours et donné des conseils précieux aux lycéens présents.

Les élèves de première et de terminale ont eu l'occasion d'explorer diverses formations : Sciences, Droit, Arts, Armée…
Nous espérons que ce forum a permis à nos élèves d’y voir plus clair dans leurs choix études et de carrière.

Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition !

Cette année, 30 élèves de première ont participé à MODEL UN Paris.

Nous souhaitons féliciter l’ensemble de nos élèves participants, notamment Olympe et Charlotte, qui ont reçu le prix du "Best Position Paper" dans leur commission.

Trois délégations de Notre-Dame de Sion se sont distinguées en recevant des "honourable mentions" pour leurs interventions au sein du comité UNESCO : Ayla-Maria et Emilie (Qatar), Céleste et Hippolyte (Algérie), ainsi que Georgia et Karim (Fédération de Russie). Ces distinctions font partie des six prix attribués dans cette commission, qui comptait plus de 80 délégations participantes.

Voici le témoignage de quelques-uns de nos élèves :

Racontez-moi comment cela s’est déroulé ?

Valentina : « Le projet a commencé par des sessions en visio : des cours de 1h30 où nous étions informés sur le déroulement de la conférence, comment rédiger le « position paper » (qui consiste à exposer la position de notre pays sur le sujet)…                                                                                    

Ce document sert de référence pour tous les discours. »

Karim : « Le « position paper » est transmis au jury, mais ce dernier ne l’utilise pas directement. Il est surtout destiné à nous, élève pour qu’on puisse bien comprendre la position de son pays, ses pensées et ses projets. »

Valentina : « On a également appris à mener des recherches constructives et à trouver des sources fiables. »

Karim : « Le premier jour, la conférence a eu lieu à l’UNESCO, avec une cérémonie d’ouverture où des invités prestigieux étaient présents, comme par exemple le PDG du journal L’Équipe. Les élèves gagnants de l’année dernière ont également prononcé un discours. »

Qu’est-ce qui vous a marqué ?

Karim : « Le côté international. Par exemple, dans mon comité, l’UNESCO, il y avait des participants venant du monde entier : Italiens, Saoudiens, Ouzbeks, Espagnols, Croates, Albanais… J’ai eu l’occasion de faire des rencontres et je suis resté en contact avec certains élèves participants. Ils étaient très ouverts et accueillants. »

Quel pays représentiez-vous ?

Georgia et Karim « La Russie. »

Valentina : « Le Vietnam. »

Georgia : « C’était bien d’être en binôme. Nous pouvions nous compléter et nous soutenir mutuellement, ce qui rendait l’expérience plus facile. »

Avez-vous réussi à créer des alliances ?

Karim : « Nous avons formé notre coalition avec la Chine, l’Iran, l’Afghanistan, la Corée du Nord… »

Valentina : « Nous avons également constitué notre propre coalition avec des pays émergents. »

Karim : « Les coalitions n’étaient pas forcément en conflit, c’était plutôt des blocs avec des sujets différents. Concernant notre comité, le sujet de la conférence était l’IA dans l’éducation, et sur ce thème, tout le monde s’entendait globalement, il n’y avait pas de pays contre. »

Georgia : « Lors de la simulation, nous étions à l’hôtel Marriott, dans une grande salle où se déroulait le « roll call » : l’appel des pays se faisait par ordre alphabétique, pour indiquer que notre pays était bien présent on se levait en prononçant une certaine formule. Ensuite, nous pouvions librement lever notre plaque pour nous rendre au podium et expliquer le rôle de notre pays. »

Un moment marquant ?

Karim : « Le fait que le Brésil ne veuille pas travailler avec nous, la Russie, alors que ça aurait pu être une bonne alliance. Ils ont voulu créer leur propre alliance. »

Georgia : « C’était dommage car, c’était toujours les mêmes pays qui prenaient la parole comme le Koweït, le Pakistan et le Mexique… alors qu’on était quand même un grand pays et que nous levions la pancarte tout le temps. Tout était en anglais, si on n’est pas à l’aise en anglais, c’est compliqué, il ne vaut mieux pas avoir un binôme où les deux ne sont pas à l’aise. »

Valentina : « Avant, on était dans une autre coalition où nous étions sponsor. Notre but principal était d’être sponsor car cela veut dire que nous pouvions écrire la résolution. On joue vraiment un rôle car si on n'est que signataire, le rôle est moins important. »

Un mot de la fin

Karim : « On arrive et on découvre comment apprendre à échanger avec les autres. Si jamais il fallait retirer des personnes de la coalition, on prenait la responsabilité d’aller les voir et de leur expliquer les raisons.  Cette expérience nous a permis d’apprendre à parler avec les autres, ce qu’il faut dire ou ne pas dire. On a appris des nouveaux codes, il y a des formules pour tout dire. » 

Georgia : « Je sais que je ne souhaite pas travailler dans la diplomatie, mais en termes d’expérience, c’était vraiment enrichissant. »

Karim : « C’était une expérience super intéressante. J’ai conseillé à tous mes amis de s’y inscrire, même si leur lycée ne le propose pas, c’est une des meilleures expériences que j’ai faite de ma vie ! »

Valentina : « C’est une superbe expérience à faire, originale et à proposer aux élèves. »

LEH et Hampton sont les deux établissements avec lesquels nous sommes partenaires pour l'échange linguistique en troisième.

Pour rappel, une simulation des Nations Unies, c'est un jeu de rôle dans lequel les élèves incarnent des diplomates et représentent différents pays lors d'une conférence. Ils y débattent de sujets mondiaux tout en suivant les règles de l'ONU.

Valentina nous partage son retour d'expérience :

"J’ai déjà participé à un MODEL UN : celui de CWMUN (Change the world Model United Nations) à Paris. Ce qui m’a motivée, c’est l’expérience unique, que cela représente. Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’opportunité de simuler des conférences de l’ONU. Cela permet d’enrichir ses connaissances en géopolitique, de s’exercer au débat et de travailler son aisance à l’oral, ce qui permet de prendre confiance.

Entre les deux Model UN auxquels j’ai participé, il y a plusieurs différences, notamment, dans le premier, la résolution devait être rédigée collectivement au cours de la simulation, tandis que dans le Model UN en Angleterre, elle était préparée en amont et seulement débattue sur place. Une autre différence notable est que celui organisé en Angleterre l’était directement par les élèves.

Au début de l’expérience, un journaliste est venu nous partager son expérience, avant que nous ne passions à la simulation. Là débute le « lobbying », on va échanger avec les autres participants pour avoir des signataires sur notre résolution, donc on présente ce qu’on a écrit, de manière un peu informelle. Le deuxième jour, nous avons débattu des résolutions de façon plus officielle, avec des discussions et des votes. Et le troisième jour, était consacré à l’assemblée générale.

Nous étions quatre élèves de Sion Paris, faisant partie de la délégation du Nigéria, et nous avons été répartis dans quatre comités : Economic and Social, Human Rights, Political et Special. Pour l’Assemblée générale, toute la délégation était réunie. Chaque comité comptait environ une trentaine d’élèves.
Ce qui m’a marqué, ce sont les élèves : ils étaient très ouverts, et l’ambiance était particulièrement chaleureuse. Plusieurs écoles d’Angleterre étaient présentes pour participer à MODEL UN LEH.

Je recommande vivement cette expérience qui est superbe. La simulation que j’ai préférée est celle de LEH car il y avait beaucoup moins de compétitions, ce qui rendait l’ambiance beaucoup plus détendue !

C’était une superbe expérience, et si j’avais la possibilité, je la referais tous les ans !"

Valentina, élève de première

Des centaines de roses ont été distribuées aux professeurs, aux élèves…

Une journée remplie de joie et d’amitié !

Grâce à cette initiative, les élèves ont pu reverser la somme de 750 euros à l’association service et amitié de l’Institut Curie. Le reste des bénéfices servira à financer les futurs projets du CDT.

Cette année nos élèves de DNL Première se sont consacrés à un grand projet "The Future of Energy" où ils feront le tour de toutes les sources d'énergie nécessaires pour lutter contre le changement climatique.

Et nos élèves de terminale ont plutôt travaillé sur des sujets plus approfondis en physique théorique et physique appliquée, y compris : La théorie de Chaos, La fin de l’univers, la physique des enquêtes policières, la Biophysique, et beaucoup plus !

Vous pouvez déjà écouter les premiers épisodes :

Biophysics (Anastasia & Sebastian) :
spotify, deezer, youtube, apple

The end of the Universe ! (Marguerite & Mathis) : 
spotify, deezer, youtube, apple

(Abonnez vous sur Spotify, Deezer, YouTube ou Apple !)

Cliquez, écoutez et abonnez-vous ! 

Cet événement, placé sous le signe des retrouvailles et du partage, a rassemblé anciens élèves et membres du corps enseignant dans une atmosphère conviviale.

Dès leur arrivée, les alumni ont été accueillis autour d’un cocktail de bienvenue, leur permettant d’échanger leurs premiers souvenirs et de renouer avec d’anciens camarades.

Une soirée sous le signe de la nostalgie et de la convivialité !

A l'année prochaine pour la deuxième édition !

Le FRAC est intervenu auprès de plusieurs classes du lycée, en présentant son exposition mobile. Cette initiative a permis aux élèves de découvrir une sélection d'œuvres contemporaines, issues de la collection du FRAC.

L'exposition mobile a été conçue pour rapprocher l'art des jeunes et rendre l'art contemporain plus compréhensible. Cette rencontre a été très enrichissante pour les élèves.

L’occasion de découvrir des artistes qu'ils ne connaissaient pas ou encore de nourrir leur réflexion sur l'art moderne.

Violoncelle, piano, chant, guitare… de BACH à Goldman, en passant par d'autres grands noms.  Un répertoire bien large où chacun a pu exprimer sa sensibilité et sa créativité ! Bravo à tous les artistes !

Chaque samedi matin, des ateliers sont organisés pour préparer cette exposition avec la participation précieuse des parents. Cette année, l’exposition s’intitule Les Hautes Terres et explore le thème des montagnes. Cette année, ce sont les classes de secondes 5 et de premières spé SVT qui ont contribué à l’exposition. Monsieur David répond à nos questions.

Pourquoi avoir choisi la thématique des Hautes Terres ?

« Tout projet commence par un catalyseur, en l’occurrence, c’était une sculpture que j’avais vue non loin de la bibliothèque François Mitterrand, où des blocs rocheux étaient suspendus en hauteur au bout de pylônes. Cette masse était en opposition avec son support, il y avait là une fragilité... Le contraste était une belle ouverture à la poésie, et je me suis dit que cela me faisait penser à la fragilité/ puissance des montagnes, à l’expression “soulever des montagnes" il y avait là un récit possible. L'intérêt s'est amplifiée quand cette installation a été supprimée du paysage urbain. »

Quel a été le point de départ ?

« Le point de départ est un apparent détail. J’ai toujours construit les expositions comme ça, je fais confiance à mon imaginaire, pour que tout un carrousel d’idées m’apparaisse progressivement, se déploie.

On pourrait dire que la base de ce projet est scientifique étant enseignant en SVT, mais pas du tout : c’est artistique.
Assez vite le titre : les Hautes Terres, s’est imposé et ça permis au récit de s’amplifier. Par la suite s’est engouffrée toute la partie scientifique, toutes les thématiques que je voulais aborder : c’est-à-dire les écosystèmes forestiers montagnards, la biodiversité végétale et animale, les lacs sentinelles... Et après, je dissocie, car je travaille avec deux collègues : qu’est-ce que je pourrais proposer au professeur d’histoire-géographie ? Qu’est-ce que je peux proposer à au professeur de français ? Elles me font confiance. J’ai donc imaginé deux sous-expositions dans la grande exposition : qu’est-ce que je pourrais faire faire aux élèves, qu’est-ce qu’ils pourraient imaginer...
Tardivement, m’est venue l’idée de l’escalade, pour rendre hommage à celles et ceux qui escaladent et qui périssent aussi, défier les Montagnes n’est pas sans risque, symboliquement ou pas. Le but de ces projets, c’est de faire travailler les élèves de manière pluridisciplinaire mais surtout de les rendre créatifs car c’est une stimulation largement sous-estimée dans l’éducation nationale. Par exemple on a réfléchi avec des élèves : comment témoigner de l’escalade ... On a trouvé des petits profils tout simples à reproduire, telles des petites figures de théâtre, des ombres.
Pour le français, je voulais l’explorer la vidéo dans l’expo  ; on leur a demandé à chacun de dire, de manière poétique, ce que  l’expression “soulever des montagnes” signifiait pour eux.
Les ateliers ont lieu tous les samedis, sur la base du volontariat.
Ce qui a été fait rapidement, notamment, c’est le travail en histoire-géographie avec Madame Epaulard, ils ont travaillé sur tous les massifs montagneux dans le monde. On a imaginé un cercle concentré autour d’une colonne tapissée de photos noir et blanc et de blocs rocheux mêlés à des miroirs. Ce travail sur les monts a été fait assez patiemment, il suffit que tout le monde entre dans la danse…
Il y a un flot de parents qui viennent, ils sont très demandeurs. Un parent d’élève a fait un gros travail artistique sur les marmottes. Il y a des parents fidèles, qui sont venus avec beaucoup de générosité, de sympathie.
Quand vous demandez à des élèves de créer, ils sont toujours demandeurs, toujours créatifs. Le bénéfice de tout ça, pour moi, c’est l’investissement en SVT donc ça me comble. Je les amène à voir que l’on peut faire des choses en parallèle. »

Ce projet permet-il de renforcer le lien avec les parents et les élèves ?

« Cela permet une sorte de connivence, de confiance. Une confiance à plusieurs niveaux d’ailleurs : leur confiance dans leur capacité de travail, leur confiance dans leur création, et la singularité du travail collectif. Car on pense mieux et on crée mieux à plusieurs, c’est aussi simple que ça.
Et la bonne humeur ! Il y a une ambiance joviale. Après, il faut cadrer tout ce monde-là, il y a un état d’esprit. Alors j’explique au début ce qu’on attend, quels sont les axes principaux, pour leur laisser le champ libre : que peuvent-ils, veulent-ils, apporter ? »

Quel a été le plus gros défi ?

« Dans cette exposition, je crois que ça a été de construire la console, qui a été faite en tasseaux verticaux. Elle représente en fait une racine crustale de montagne, sur laquelle repose un gigantesque ours.
Les parents ont cherché longtemps comment on allait la faire, cette sellette. Elle peut passer inaperçue, mais sa simplicité apparente m’enchante, mieux : elle me comble.

Quand vous aviez imaginé le concept, vous imaginiez tout ça ? Vous imaginiez ce rendu ?
« C’est toujours mieux que ce qu’on imagine. Très globalement, c’est toujours mieux. Je suis toujours bluffé, car l'addition des énergies peut rarement amener des désillusions
Quand vous stimulez l’imaginaire des gens, tout le monde est partant. Si vous les poussez un peu, si vous les guidez un peu, advint l’inattendu, la grâce de l’inattendu. C'est sans pareil.
Tout le monde est excité de s’exprimer autrement que par un rendu de copie. »

Quel est le prochain projet ?

« C’est autour du thème du feu. Là, j’ai trouvé le titre très vite : La part du feu.
J’ai vu la photographie d’une femme dans un désert, elle tourne le dos à l’objectif et ce , devant un gigantesque rectangle rouge qui est vraisemblablement un tissu, sans doute une installation d’art contemporain encore, dans un désert particulièrement dépeuplé de tout..
Et ce rouge incandescent, particulièrement symbolique puisqu’extrêmement stylisé par cet énorme rectangle, me faisait penser à la fois à quelque chose d’organique/ minéral et de spirituel…l’esprit, le sang, la fusion magmatique.
Tout cela se mêle. Et je me suis dit : quelle est la part du feu en chacun de nous ? Ami, ennemi, tout aussi bien. Et l’aventure a déjà commencé. »

Monsieur David, professeur de SVT